Suivant l'exercice, vous devez :
Interrogé par la police, Jean Marcel a reconnu être l'auteur du vol de bijoux. La valeur du butin s’élève à 2500 euros. Heureusement, le délinquant, déjà bien connu de la police, n’avait pas le temps de faire passer les bijoux à son receleur. Jean Marcel a nié avoir agi avec des complices, ce qui semble tout à fait incroyable. Le malfaiteur a refusé d'expliquer comment il avait réussi à déjouer le système d'alarme pourtant sophistiqué qui protégeait la bijouterie. Le commissaire Martinaux, chargé de l'enquête, estime quant à lui, que le voleur n'a pas pu agir sans complicité, le systême d'alarme étant d'une conception tout à fait nouvelle, et encore à l'état expérimental.
Le propriétaire de la bijouterie M. Charnier aurait disparu de la circulation depuis plusieurs jours, selon l’employée de la bijouterie, alors que sa femme affirme qu'il serait en voyage d'affaires en Afrique du Sud, où il procéderait à des achats de pierres précieuses. La police essaye de retrouver ses traces grâce à l’Interpol. Ayant contracté quelques jours avant le cambriolage une assurance contre vol, il est soupçonné d’avoir organisé l’acte pour toucher l’indemnité. A l’avis de Mme Vanclou, étant au service de M. Charnier depuis cinq ans, celui-ci aurait connu des difficultés financières ces derniers temps.
Deux témoins, le libraire voisin de la bijouterie et une vieille dame habitant l'immeuble en face, signalent la présence d'une voiture suspecte, le soir du cambriolage, une Renault Twingo selon le libraire, un break Opel, selon la vieille dame. Ils précisent que quelqu'un était à bord du véhicule et que celui-ci aurait stationné plusieures heures à hauteur de la bijouterie, peut-être en attendant que son copain accomplisse l’acte, mais les témoignages divergent sur son signalement. Etait-il brun avec une moustache comme le prétend M. Lapange, ou blond à lunettes comme l'affirme Mme Petri?