groupe du verbe | verbes | désinences |
---|---|---|
verbes en -er | chanter, regarder, aimer, donner, etc. | je chante |
tu chantes | ||
il chante | ||
nous chantons | ||
vous chantez | ||
ils chantent | ||
verbes en -ir | 5 verbes : cueillir, souffrir, offrir, ouvrir, couvrir | je souffre |
tu souffres | ||
il souffre | ||
nous souffrons | ||
vous souffrez | ||
ils souffrent |
Verbes en -cer : commencer → nous commençons
Verbes en -ger : manger → nous mangeons
Verbes en -oyer / -uyer : essuyer, employer → j’emploie / tu emploies / il emploie / nous employons / vous employez / ils emploient
Verbes en -eter / -eler : appeler, jeter → j’appelle / tu appelles / il appelle / nous appelons / vous appelez / ils appellent ou je jette / tu jettes / il jette / nous jetons / vous jetez / ils jettent. Mais : acheter → j’achète / tu achètes / il achète / nous achetons / vous achetez / ils achètent.
Verbes en -ayer : essayer, payer : je paye ou je paie / tu payes ou tu paies / nous payons / vous payez / ils payent ou ils paient
groupe du verbe | verbes | désinences |
---|---|---|
verbes en -ir | courir, dormir, servir, mentir, partir, sortir etc. | je cours |
tu cours | ||
il court | ||
nous courons | ||
vous courez | ||
ils courent | ||
Verbes en -re | rompre, vivre, suivre, rire, etc. | je romps |
tu romps | ||
il rompt | ||
nous rompons | ||
vous rompez | ||
ils rompent | ||
Verbes en -oir | devoir, voit, savoir, pouvoir, vouloir, pleuvoir, falloir, etc. | formes irrégulières |
Verbes de type finir : finir, accomplir, réfléchir, établir, maigrir, fournir, etc. → je finis / tu finis / il finit / nous finissons / vous finissez / ils finissent
Mourir : je meurs / tu meurs / ils meurt / nous mourons / vous mourez / ils meurent
Venir, tenir : je viens / tu viens / il vient / nous venons / vous venez / ils viennent
Haïr : je hais / tu hais / il hait / nous haïssons / vous haïssez / ils haïssent
Verbes en -uire : introduire, produire, séduire, réduire, traduire, conduire, détruire → je produis / tu produis / il produit / nous produisons / vous produisez / ils produisent
Verbes en -crire : écrire, décrire, prescrire, inscrire → j’écris / tu écris / il écrit / nous écrivons / vous écrivez / ils écrivent
Verbes en -eindre / -aindre / -oindre : peindre, craindre, joindre → je peins / tu peins / il peint / nous peignons / vous peignez / ils peignent
Verbes en -aître : connaître, apparaître → je connais / tu connais / il connaît / nous connaissons / vous connaissez / ils connaissent
Verbes de type dire : dire → je dis / tu dis / il dit / nous disons / vous dites / ils disent. Mais : contredire, interdire, prédire → vous contredisez
Verbes dont le radical se temine par d : rendre, attendre, dépendre, entendre, perdre, vendre, répondre → il rend
Devoir → je dois / tu dois / il doit / nous devons / vous devez / ils doivent
Voir → je vois / tu vois / il voit / nous voyons / vous voyez / ils voient
Savoir → je sais / tu sais / il sait / nous savons / vous savez / ils savent
Pouvoir, vouloir → je peux / tu peux / il peut / nous pouvons / vous pouvez / ils peuvent
S’asseoir → je m’assieds ou je m’assois / tu t’assieds ou tu t’assois / il s’assied ou il s’assoit / nous nous asseyons ou nous nous assoyons / vous vous asseyez ou vous vous assoyez / ils s’asseyent ou ils s’assoient
Verbes défectifs : pleuvoir → il pleut et falloir → il faut
Un verbe au présent situe le procès le plus souvent dans l’actuel (= le moment de la parole), mais peut aussi marquer l’époque passée ou future, voire toutes les époques (= valeur omnitemporelle). Dans un contexte au passé, il peut être le temps principal de la narration, remplaçant le passé composé ou le passé simple.
Considérez les exemples suivants :
Bonjour, je voudrais parler à monsieur Ledoux. - Je suis
désolé, il est en réunion, voulez-vous que je prenne un message ?
→ présent actuel
J’apprends que vous partez demain
→ présent à valeur de passé (j’apprends que) et présent à valeur de futur (vous partez demain)
L’argent n’a pas d’odeur
→ présent des locutions (valeur
omnitemporelle)
Deux et deux font quatre
→ présent de définition (valeur omnitemporelle)
Dans le courant des années 1680, un tournant essentiel s’amorce. La cour se
fixe à Versailles et se plie désormais à une étiquette solennelle et lourde.
→ présent de narration ou présent historique (valeur de passé)
Conjuguez les auxiliaires avoir ou être au présent et ajoutez le participe passé du verbe.
Se conjuguent avec être les verbes pronominaux (se lever, s’habiller, etc.) et, parmi les plus fréquents, les verbes aller, arriver, devenir, intervenir, mourir, naître, partir, rester, venir. La grosse majorité des verbes se conjuguent avec avoir (manger, regarder, etc.).
Certains verbes se conjuguent tantôt avec être tantôt avec avoir.
Employés transitivement, les verbes suivants se conjuguent avec avoir, en emploi intransitif, ils se conjugent avec être : descendre, entrer, monter, rentrer, retourner, sortir, etc. Par exemple :
Mon père a descendu de vieux meubles à la cave / La marée est descendue.
Ces verbes intransitifs se conjuguent avec être au cas où ils désignent un résultat et avec avoir au cas où ils désignent une action : augmenter, baisser, changer, diminuer, divorcer, grandir, grossir, maigrir, vieillir, etc. Par exemple :
Mes parents sont divorcés / Mes parents ont divorcé.
Considérez le tableau suivant.
verbes du premier groupe | -é | mangé, parlé, crié, etc. |
---|---|---|
verbes du deuxième groupe | -i | fini, accompli, agi, applaudi, choisi, obéi, envahi, établi, réagi, réfléchi, rempli, vieilli, etc. |
verbes du troisième groupe | -i | sorti, parti, dormi, servi, cueilli, ri, suffi, suivi, etc. |
-u | connu, tenu, venu, rendu, rompu, vaincu, lu, plu, etc. | |
-s | mis, pris, acquis, assis, résous, etc. | |
-t | fait, dit, écrit, mort, couvert, ouvert, souffert, offert, conduit, peint, craint, joint, etc. |
Le passé composé, au code oral et écrit, exprime le temps principal de la narration. En tant que temps de la narration, il doit être accompagné d’adverbes de temps (puis, ensuite, alors) qui assurent la continuité narrative. Le passé composé s’emploie dans les textes où le je se trouve impliqué : dans les lettres, dans les journaux intimes. En outre, il est le temps principal des textes qui ont pour but de reproduire la langue parlée. Le passé composé apparaît dans la littérature du XXe siècle en tant que temps de la narration ; cet emploi caractérise L’Étranger de Camus.
Il exprime un fait qui n’est pas totalement coupé du présent. Par exemple :
Il s’est cassé la jambe, maintenant il est à l’hôpital
Le passé composé n’est incompatible ni avec la durée, ni avec la répétition marquées par un moyen lexical comme par exemple trois fois, pendant une heure, toute la nuit, etc. Exemple :
Il a vécu à Paris pendant vingt ans.
Il a relu
trois fois la lettre.
Le passé composé exprime l’accompli-antérieur par rapport à un verbe au présent ou au passé composé. Par exemple : .
Dès qu’il est rentré de Tunisie, son chef l’a envoyé à Cuba.
Le radical de l’imparfait correspond à celui de la première personne du pluriel du présent de l’indicatif, auxquels s’ajoutent les désinences de l’imparfait. Par exemple : chanter → nous chant+ons → je chantais / tu chantais / il chantait / nous chantions / vous chantiez / ils chantaient.
Verbes en -cer : commencer → je commençais / tu commençais / il commençait / nous commencions / vous commenciez / ils commençaient
Verbes en -ger : manger → je mangeais / tu mangeais / il mangeait / nous mangions / vous mangiez / ils mangeaient
Verbes en -ier : crier, apprécier → je criais / tu criais / il criait / nous criions / vous criiez / ils criaient
L’imparfait exprime le temps continu, la durée indéfinie. Il peut se combiner de compléments circonstanciels qui marquent la répétition indéterminée ou le début d’une action. Par exemple :
Il se promenait souvent dans le parc.
Depuis
une semaine, il ne sortait pas de son appartement.
Tandis que le passé composé et le passé simple situent le procès au premier plan (voir passé simple 1.1.8.1), l’imparfait est le temps de l’arrière-plan , c’est-à-dire de la description, du commentaire et de l’explication. Exemples :
Les spectateurs se sont précipités vers
l’entrée ; ils voulaient occuper leur place.
Il était minuit et
la rue était déserte ; tout à coup, j’ai entendu un bruit
retentissant.
Voir Le discours rapporté.
Observez le tableau suivant :
désinences | groupes de verbes | verbes et radicaux |
---|---|---|
-ai / -as / -a / -âmes / -âtes / -èrent | verbes en -er | je parlai, je mangeai, je commençai, etc. |
-is / -is / -it / -îmes / -îtes / -irent | verbes en -ir | je finis, je sentis, je cueillis, etc. |
verbes en -re | j’attendis, je rendis, je suivis, je pris, je mis, je fis, je naquis, je répondis, je produisis, j’écrivis, je craignis, etc. | |
verbes en -oir | je vis, je m’assis | |
-us / -us / -ut / -ûmes / -ûtes / -urent | verbes en -oir | j’eus, je sus, je pus, etc. |
verbes en -ir | je courus, je mourus | |
Verbes en -re | je bus, je lus, je parus, je résolus, je vécus, je fus | |
tenir, venir et leurs dérivés | je tins / tu tins / il tint / nous tînmes / vous tîntes / ils tinrent |
Le passé simple est un temps essentiellement narratif qui marque la succession chronologique dans le code écrit. Contrairement au passé composé, le passé simple n’a pas besoin de compléments circonstanciels de temps (puis, ensuite, alors) pour assurer la progression du récit. Voir 1.2.2.1
Le passé simple s’emploie dans les textes narratifs (qui racontent une histoire) surtout dans les textes littéraires, dans les livres d’histoire et dans la presse écrite.
Contrairement au passé composé qui relie le procès au présent (voir 1.2.2.2), le passé simple exprime des faits entièrement coupés du présent. Exemple :
François-Marie Arouet, dit Voltaire, naquit à Paris en 1694.
De ce point de vue, le passé simple se comporte comme le passé composé (voir 1.2.2.3). Exemple :
Il vécut à Paris pendant vingt ans.
Il relut trois fois la lettre.
Pour former le plus-que-parfait, mettez les auxiliaires être et avoir à
l’imparfait
Il avait neigé.
Il s’était trompé.
Pour former le passé antérieur, mettez les auxiliaires être et avoir au passé simple (voir 1.4.1) et ajoutez le participe passé (voir 1.2.1.4 du verbe. Par exemple :
Il eut vite fermé la porte.
Il fut
vite rentré.
Dans une subordonnée temporelle, le plus-que-parfait et le passé antérieur indiquent l’antériorité par rapport à la forme simple correspondante. Si le verbe principal est à l’imparfait, en subordonnée temporelle, on emploie comme temps d’antériorité le plus-que-parfait pour marquer des faits habituels ou répétés. Par exemple :
Quand il avait pris un bain, il se sentait reposé.
Si le verbe principal est au passé simple, dans la subordonnée temporelle, on trouve un passé antérieur. Par exemple :
Dès que l’ambassadeur fut rentré de Turquie, le roi l’envoya en Espagne.
Dans une subordonnée autre que temporelle, on emploie le plus-que-parfait pour exprimer l’antériorité.
Par exemple en subordonnée causale :
Je ne pouvais pas entrer parce que j’avais perdu les clefs.
Par exemple :
Je savais qu’il s’était marié.
Voir Le discours rapporté : concordance des temps
Par exemple :
Je ne connaissais pas le jeune homme qu’on m’avait présenté.
On emploie le plus-que-parfait pour exprimer l’antériorité dans la proposition principale. Par exemple :
Quand les pompiers sont arrivés, les habitants avaient déjà maîtrisé l’incendie.
Accompagnés de compléments circonstanciels spécifiques, ces deux temps peuvent exprimer la rapidité de l’action. Par exemple :
Le loup eut disparu / avait disparu en un clin d’œil.
L’essentiel est de trouver le radical du futur, ensuite vous pouvez ajouter les désinences -ai / -as / -a / -ons / -ez / -ont.
radicaux réguliers | chanter + -ai / -as / -a / -ons / -ez / -ont | je finirai, je marcherai, je mangerai, j’accomplirai, je réfléchirai, etc. |
---|---|---|
rendr + -ai / -as / -a / -ons / -ez / -ont | je prendrai, je boirai, je mettrai, etc. | |
radicaux irréguliers | je serai, j’aurai, j’apercevrai, je m’assiérai ou m’assoirai, je saurai, je tiendrai, je verrai, je courrai, je cueillerai, je devrai, j’enverrai, je ferai, j’irai, je mourrai, je pourrai, il faudra |
Mettez au futur simple (voir 1.6.1.1) les auxiliaires être et avoir et ajoutez le participe passé (voir 1.2.1.4) du verbe. Par exemple :
Il aura perdu ses clefs.
Il se sera
trompé d’adresse.
Le futur simple marque un fait à venir par rapport au moment de l’énonciation. Il peut être remplacé, dans certains cas, par le présent. Tandis que le présent à valeur de futur (voir 1.1.2.1) exprime une vérité indiscutable, le futur simple indique la probabilité. Par exemple :
Je pars demain. (sûrement) / Je partirai demain. (probablement)
Le futur antérieur exprime un fait antérieur par rapport à un autre fait futur. Par exemple :
Quand tu auras lu ce livre, tu me le rendras.
Le futur simple peut remplacer l’impératif comme dans l’exemple :
Tu me rendras ce livre demain. (= Rends-moi ce livre demain.)
Dans un contexte au passé, le futur simple peut remplacer le passé simple ou le passé composé. Par exemple :
Dans le courant des années 1680, un tournant essentiel s’amorcera. La cour se fixera à Versailles et se pliera désormais à une étiquette solennelle et lourde.
Ces deux temps peuvent marquer la probabilité. Comme dans les exemples :
Je ne trouve pas mes clefs ; je les aurai
perdues.
On a frappé à la porte : ce sera mon voisin.
Prenez le radical du présent de l’indicatif à la troisième personne du pluriel et ajoutez les désinences de l’imparfait. Par exemple : ils rendent → que je rende / que tu rendes / qu’il rende / que nous rendions / que vous rendiez / qu’ils rendent
ils meurent → que je meure / que tu meures / qu’il meure / que nous mpurions / que vous mouriez / qu’ils meurent
ils boivent → que je boive / que tu boives / qu’il boive / que nous buvions / que vous buviez / qu’ils boivent
ils doivent → que je doive / que tu doives / qu’il doive / que nous devions / que vous deviez / qu’ils doivent
ils sont → que je sois / que tu sois / qu’il soit / que nous soyons / que vous soyez / qu’ils soient
ils ont → que j’aie / que tu aies / qu’il ait / que nous ayons / que vous ayez / qu’ils aient
ils peuvent → que je puisse / que tu puisses / qu’il puisse / que nous puissions / que vous puissiez / qu’ils puissent
ils veulent → que je veuille / que tu veuilles / qu’il veuille / que nous voulions / que vous vouliez / qu’ils veuillent
ils font → que je fasse / que tu fasses / qu’il fasse / que nous fassions / que vous fassiez / qu’ils fassent
ils savent → que je sache / que tu saches / qu’il sache / que nous sachions / que vous sachiez / qu’ils sachent
Conjuguez les auxiliaires avoir et être au subjonctif présent (voir 2.1.1.1) et ajoutez le participe passé (voir 1.2.1.4) du verbe. Par exemple :
Je suis content qu’il soit revenu.
Cela
m’étonne qu’il n’ait pas fini sa traduction.
Observez le tableau suivant :
désinences | groupes de verbes | verbes |
---|---|---|
-asse / -asses / ât / -assions / -assiez / -assent | verbes en -er | que je parlasse, que je mangeasse, que je commençasse, etc. |
-isse / -isses / -ît / -issions / -issiez / -issen | verbes en -ir | que je finisse, que je sentisse, que je cueillisse, etc. |
verbes en -re | que j’attendisse, que je rendisse, que je suivisse, que je prisse, que je misse, que je fisse, etc. | |
verbes en -oir | que je visse, que je m’assisse | |
-usse / -usses / -ût / -ussions / -ussiez / -ussent | verbes en -oir | que j’eusse, que je susse, que je pusse, etc. |
verbes en -ir | que je courusse, que je mourusse | |
verbes en -re | que je parusse, que je vécusse, que je je fusse | |
tenir, venir et leurs dérivés | que je tinsse / que tu tinsses / qu’il tînt / que nous tinssions / que vous tinssiez / qi’ils tinssent |
Conjuguez les auxiliaires avoir et être à l’imparfait du subjonctif (voir 2.1.1.3) et ajoutez le participe passé (voir 1.2.1.4) du verbe. Par exemple :
Je fus content qu’il fût revenu.
Cela m’étonnait qu’il
n’eût pas fini sa traduction.
On emploie le subjonctif avec des conjonctions exprimant la
postériorité (
Il est rentré avant que je (ne) lui aie transmis le message. On reste à la maison en attendant que le vent cesse.
Voir : Le discours rapporté.
Prenez le radical du futur simple (voir 1.6.1) et ajoutez les désinences de l’imparfait (voir 1.3.1) Par exemple :
Si j’avais de l’argent, je partirais pour la Chine.
Conjuguez les auxiliaires avoir et être au conditionnel présent
(
J’aurais eu de l’argent, je serais parti pour la Chine.
Voir Le discours rapporté. Concordance des temps.
Le radical est basé sur le présent de l’indicatif (voir 1.1.1). Mais les formes s’emploient sans les pronoms de conjugaison et le -s final des verbes en -e / -es / -e (voir 1.1.1.1) tombe. Par exemple : mange / mangeons / mangez.
Certains verbes forment leur impératif à l’aide du subjonctif présent : avoir, être, savoir, vouloir (voir 2.1.1.1). Par exemple : aie / ayons / ayez, sois / soyons / soyez, sache / sachons / sachez, veuille / veuillons / veuillez.
Conjuguez les auxiliaires avoir et être à
l’impératif présent (
Ayez fini à quatre heures
L’impératif exprime l’ordre. La forme simple marque l’inaccompli, tandis que la forme composée exprime l’accompi. Exemples :
Ne rentrez pas trop tard.
Sois rentré avant minuit.
L’impératif peut être remplacé par le futur simple à valeur modale (voir 1.6.2.2.1).
Prenez le radical de l’imparfait (
Certains verbes ont un radical irrégulier : avoir → ayant, savoir → sachant.
Le gérondif convient à l’expression de la simultanéité temporelle : il indique un procès simultané par rapport au procès exprimé par le verbe principal. Il permet de relier deux propositions pourvu que les sujets des propositions soient identiques. Par exemple :
Il fait la vaisselle en chantant.
Voir aussi L’expression de la cause : propositions participiales et gérondif.
On distingue l’infinitif présent (comme partir, vivre, etc.) et l’infinitif passé (être parti, avoir vécu). Pour former ce dernier, prenez l’infinitif des auxiliaires avoir et être et ajoutez le participe passé (voir 1.2.1.4) du verbe.
Voir transformation infinitive de la subordonnée verbale (4.1.2).
Les conjonctions marquent des rapports temporels tels que antériorité, simultanéité et postériorité (voir 2.1.2.1). Plus précisément, l’action exprimée dans la subordonnée peut être antérieure, simultanée ou postérieure à celle de la principale. Exemples :
À peine est-il rentré de Tunisie que son chef l’a envoyé à Cuba.
Il
m’envoie une carte postale chaque fois qu’il va à l’étranger.
Avant que les enfants se
lèvent, il lit son journal.
Considérez le tableau suivant.
emploi du mode | antériorité | simultanéité | postériorité |
---|---|---|---|
avec l’indicatif | après que, une fois que, dès que, aussitôt que, à peine...que, quand, lorsque | pendant que, toutes les fois que, chaque fois que, à mesure que, tandis que, alors que, au moment où, quand, lorsque | en attendant le moment où, avant le moment où, jusqu’au moment où |
avec le subjonctif | avant que, en attendant que, jusqu’à ce que |
Les prépositions exprimant des rapports de temps peuvent introduire un groupe nominal .
Par exemple :
Il partira dans deux jours.
Il a lu la lettre en deux minutes.
Il
est parti pour trois ans.
Il est parti il y a trois jours.
Les élèves sont surchargés
de travail pendant l’année scolaire.
Les conjonctions avant que, après que, au moment où (voir 3.2) ont pour équivalents les prépositions avant de + inf, après + inf passé et au moment de + inf. Ces prépositions introduisent des subordonnées infinitives temporelles à condition que les deux propositions aient le même sujet. Par exemple :
Il lit son journal avant de se lever.
On peut exprimer les rapports de temps par des adverbes, comme après, aujourd’hui, auparavant, autrefois, avant, bientôt, depuis, désormais, ensuite, jamais, maintenant, souvent, toujours, tout à coup, à présent, etc.
Exemples :
Autrefois, les femmes ne travaillaient pas.
Mon amie
a accouché des jumeaux, depuis, elle ne travaille pas.